Cet article pose plein de questions, auxquelles, malgré mon appartenance à l'Education Nationale, j'avoue humblement n'avoir aucune réponse miracle. Je suis assez d'accord avec le fait qu'une "surspécialisation" est dangereuse, car, sorti de son domaine, qqun d'extrêmement spécialisé est incapable de faire autre chose, et ça peut être handicapant. (J'en suis la preuve vivante: ac ma formation universitaire de germaniste, je ne vois pas trop ce que j'aurais pu faire d'autre que prof dallemand! ^^ Mais c'est aussi une question de choix personnel, car je fais aujourd'hui exactement ce que je voulais faire, et si on m'avait gonflé pendant des années ac des maths et de la physique, je ne crois pas que ça m'aurait servi à grd chose.)
Par ailleurs, toucher à tout, ms sans jms rien approfondir, ne me paraît pas être la bonne solution non plus...
Je pense qu'on peut alors se poser les questions suivantes, même si, comme je l'ai dit plus haut, il est fort difficile de trouver des réponses adéquates:
- Pouquoi imposer des années d'études générales à qqun qui sait déjà pertinemment ce qu'il veut faire (et ne pas faire), et pourquoi ne pas le laisser se spécialiser ds son domaine? (Je pense là au collège unique typiquement français, qui fait parfois que des gamins s'emmerdent jusqu'en 3ème à ne rien comprendre et sont constamment en échec, alors qu'une orientation ds un domaine moins général leur aurait permis de faire leurs preuves.)
- Mais par ailleurs, pourquoi créer des spécialisations tellement pointues qu'elles n'offrent aucun débouché? (Le genre de filière à la con en fac, où les gens se retrouvent à 500 par amphi, alors qu'au bout du compte, à peine une dizaine d'entre eux trouvera un boulot correspondant à sa qualification, à ses goûts et à ses compétences.)
- Pourquoi enfermer des gens ds une filière scientifique, sans leur donner la possibilité de s'ouvrir à des options littéraires ou artistiques, et pourquoi enfermer des gens ds une section littéraire, sans leur donner la possibilité de s'ouvrir à des rudiments scientifiques abordables pour leur esprit mathématiquement atrophié?
- Mais comment remédier au fait que la multiplication des options, alors que les emplois du tps ne sont pas extensibles (et les cerveaux non plus), mène invariablement vers un "saupoudrage" de connaissances, qui fait qu'on sait juste un petit peu de tout, mais qu'on n'est réellement performant ds aucun domaine?
Pour finir (parce que j'ai pas le tps de développer, là, j'ai du boulot! ^^), je crois que nos gouvernements, depuis des années, ne cherchent pas à former à l'école, comme ils tentent de ns le faire croire, des citoyens dotés d'esprit critique, mais plutôt des moutons tous formés sur le même modèle, à qui on n'offre pas le tps de penser par eux-même, pour avoir au final une population docile et manipulable à souhait. Quand j'aurais ajouté que toutes les décisions prises par le Ministère de l'Educ Nat sont dictées par le fric, et en l'occurrence, le manque de moyen et la volonté de faire des économies, vu que les caisses sont vides, on aura un aperçu du cynisme de notre société en ce qui concerne la formation de ses jeunes.
(Cela dit, il reste qd même des profs qui, malgré la connerie de certaines instructions officielles et le peu de moyens, arrivent à captiver leur élèves et à leur donner envie de s'informer, de se cultiver, d'acquérir des connaissances ds un domaine parfois autre que celui de leur spécialisation... dc ne perdons pas espoir!)